Dharamsala,
Himachal Pradesh: Free TIBET.
Lundi 17
septembre,
8h00: Je suis a
Rishikesh et Johan est parti pour Dheradun. Je me pose cette question “dois je
suivre ces deux nanas rencontrées la veille et partir pour Dharamsala?”.
8h30: Mes sacs
sont bouclés, je pars…
A la bus station,
nous repérons le bus gouvernemental a prendre. L’inquiétude monte pour ce
premier voyage par la route: c’est un vieux tacot! C’est parti pour douze
heures de slalom entre les innombrables nids de poules des routes sinueuses de
montagne. Nos fesses ne reste que rarement plus de 3 secondes fixées a la
banquette. Ça bouge dans tous les sens, la pluie nous tombe dessus malgré les
fenêtres fermées.
Mardi 18
septembre,
4h00 : Dans
une température plus que fraîche et après quelques heures de sommeil en gare,
nous découvrons cette petite ville accrochée a la montagne. Partout dans la
cité sont accrochés ces drapeaux de prières multicolores. Les vaches se
baladent le sourire aux lèvres alors que les Tibétains chantent, dansent et préparent
leurs « momos », beignets de légumes cuits a la vapeur. Ici, nous
avons le sentiment d'avoir quittées l'Inde pour le Tibet.
Notre visite du
Namgyalma temple nous baigne un peu plus dans la culture Boudhiste. Autour du
temple, nous faisons tourner les moulins a prières et entendons au loin les
moines réciter les mantras.
Depuis l'invasion Chinoise en 1960,
Dharamsala est devenu le siège du gouvernement provisoire Tibétain en exil.
Depuis, ceux-ci militent pour sauver ce qu'il reste de leurs écrits et faire
vivre leur culture a travers, leur histoire, langue, gastronomie, danses et
musiques.Les moines, tout vêtus de rouge, n’hésitent pas a raconter leur
exil : comment ils ont fuis la prisons et les pratiques cruelles exercées
a leur encontre.
A Dharamsala, les
nuits commencent a se faire fraîches.
Chacun se munit de shawls tissés en poils
de yaks pour réchauffer leurs âmes...
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