vendredi 26 octobre 2012


Shimla, visite a la chambre d’agriculture...

A Shimla , capitale de l’Himachal Pradesh, se trouves plusieurs structures liées a l’agriculture tel que l’IARI, centre de recherche agronomique. Leurs études sont majoritairement portées sur l’amelioration des blés, des pommes de terre et arbres fruitiers. Non loin de la, se trouve également le « directorate of agriculture » ou j’ai pu me rendre. Je dirai qu’il s’agit d’un équivalent de nos chambres d’agriculture. Dans ces locaux, je suis dirigé vers un bureau d’information. 
En traversant le site, j’appercois au loin un bâtiment nomme « laboratoire d’analyse des pesticides » ; puis a ma grande surprise, je suis reçu dans un bureau tapissé de documents sur l’agriculture biologique ! Très vite, la personne chargée de m’informer, me dit que l’Himachal.P et l’Uttarakand, état voisin, visent tout particulièrement une orientation vers l’agriculture biologique. Déjà 25000 agriculteurs bio dans l’état ; mais avec quelles critères de certification ? J’ai déjà entendu que la corruption existe également dans la certification bio. Je tiens cependant a garder du recul sur ces différentes informations !
Deux salariés sont donc charges de la communication sur l’agriculture bio dans l’etat. Les documents qu’on me présentes, traitent aussi bien de vermicompostage a la ferme que de produits vendus par des boites canadiennes. On peut se demander si l’agriculture bio est un savoir faire, un art de vivre ou une manne économique ?
Qu’on se le dise, il en va bien sur de même en France !

Quelles sont les autres orientations ? 
Contrairement au Punjab, ici la révolution verte fut douce du fait du relief. Les productions furent multipliées par 8 en moyenne entre 1950 et 2012, avec un record de X54 pour les légumes ! Si de nombreux paysans sont aujourd’hui simplement auto-suffisants, l’état souhaite réorienter les productions vers une demande plus commerciale. 
J’entend également parler a plusieurs reprises d’une arrivée future des enseignes commerciales européennes pour gérer l’achat et la distribution des productions. L’interet me direz vous ? Mieux gérer les stocks pour éviter les pertes importantes dues au temps écoulé entre la récolte et la consommation et aux mauvaises conditions de stockage des denrées.

Autre orientation souhaitée : une ouverture aux biotechnologies. 
Les biotech, kezako ?
Il s’agit de la manipulation génétique du vivant. Autrement dit, toutes les méthodes de mutagenese et transgeneses dont font partie les OGM. On peut alors se demander s’il est vraiment judicieux de vouloir d’un cote, favoriser l’agriculture biologique et de l’autre, s’interesser aux biotechnologies ? Pour rappel, l’utilisation d’OGM reste a ce jour interdite en agriculture biologique en France...
Concernant le laboratoire, je souhaitais en savoir un peu plus sur son utilité. Mon interlocuteur me dit que différents produits vendus par des enseignes privées tel pionneer ou sagynta y sont testés  Les tests, portant essentiellement sur l’efficacite du produit, sont financés par le directorate, lui même financé par l’état, autrement dit l’argent public. A ce propos, les agriculteurs transformateurs en France ont l’obligation de faire des analyses sanitaires de leurs produits pour en prouver leur non toxicité ; ces analyses étant financées sur leur fond prives. 
Est ce normal que certain doivent payer leurs propres analyses alors que certaines compagnies se les voient généreusement offertes sur les deuniers public ?

Le monde agricole semble décidément bourrée de contradictions !

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