Shimla, visite a la chambre
d’agriculture...
A Shimla , capitale de l’Himachal Pradesh, se trouves plusieurs structures
liées a l’agriculture tel que l’IARI, centre de recherche agronomique. Leurs
études sont majoritairement portées sur l’amelioration des blés, des pommes de
terre et arbres fruitiers. Non loin de la, se trouve également le
« directorate of agriculture » ou j’ai pu me rendre. Je dirai qu’il
s’agit d’un équivalent de nos chambres d’agriculture. Dans ces locaux, je suis
dirigé vers un bureau d’information.
En traversant le site, j’appercois au
loin un bâtiment nomme « laboratoire d’analyse des
pesticides » ; puis a ma grande surprise, je suis reçu dans un bureau
tapissé de documents sur l’agriculture biologique ! Très vite, la personne
chargée de m’informer, me dit que l’Himachal.P et l’Uttarakand, état voisin, visent
tout particulièrement une orientation vers l’agriculture biologique. Déjà 25000
agriculteurs bio dans l’état ; mais avec quelles critères de
certification ? J’ai déjà entendu
que la corruption existe également dans la certification bio. Je tiens cependant
a garder du recul sur ces différentes informations !
Deux salariés sont donc charges de la communication sur l’agriculture bio dans l’etat. Les
documents qu’on me présentes, traitent aussi bien de vermicompostage a la ferme
que de produits vendus par des boites canadiennes. On peut se demander si l’agriculture bio est un savoir faire, un art de vivre ou une
manne économique ?
Qu’on se le
dise, il en va bien sur de même en France !
Quelles sont les
autres orientations ?
Contrairement au Punjab, ici la révolution verte fut douce du fait du relief. Les productions furent multipliées par 8 en moyenne
entre 1950 et 2012, avec un record de X54 pour les légumes ! Si de
nombreux paysans sont aujourd’hui simplement auto-suffisants, l’état souhaite
réorienter les productions vers une demande plus commerciale.
J’entend
également parler a plusieurs reprises d’une arrivée future des enseignes
commerciales européennes pour gérer l’achat et la distribution des productions.
L’interet me direz vous ? Mieux gérer les stocks pour éviter les pertes
importantes dues au temps écoulé entre la récolte et la consommation et aux
mauvaises conditions de stockage des denrées.
Autre orientation
souhaitée : une ouverture aux biotechnologies.
Les biotech, kezako ?
Il s’agit de la
manipulation génétique du vivant. Autrement dit, toutes les méthodes de
mutagenese et transgeneses dont font partie les OGM. On peut alors se demander s’il est vraiment judicieux de vouloir d’un cote, favoriser
l’agriculture biologique et de l’autre, s’interesser aux biotechnologies ?
Pour rappel, l’utilisation d’OGM reste a ce jour interdite en agriculture
biologique en France...
Concernant le
laboratoire, je souhaitais en savoir un peu plus sur son utilité. Mon
interlocuteur me dit que différents produits vendus par des enseignes privées
tel pionneer ou sagynta y sont testés Les tests, portant essentiellement sur
l’efficacite du produit, sont financés par le directorate, lui même financé par
l’état, autrement dit l’argent public. A ce propos, les agriculteurs
transformateurs en France ont l’obligation de faire des analyses sanitaires de
leurs produits pour en prouver leur non toxicité ; ces analyses étant
financées sur leur fond prives.
Est ce normal que certain doivent payer leurs
propres analyses alors que certaines compagnies se les voient généreusement
offertes sur les deuniers public ?
Le monde agricole
semble décidément bourrée de contradictions !
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